38
Alors que les anges jouaient de la cithare et qu’exultaient les saints,
Dieu et Seigneur des anges et des hommes,
il est monté au-dessus des cieux ;
avec l’admirable agilité de la toute puissance,
il a volé sur l’aile des vents
et s’est assis à la droite du Père
ayant été fait d’autant supérieur aux anges
que le nom qu’il a reçu en partage est bien différent du leur ;
il se tient là, sans interruption, devant la face du Père très miséricordieux
afin d’intercéder pour nous,
car il convenait que nous ayons un tel pontife,
saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs,
qui élevé au-dessus des cieux,
et assis à la droite de la Majesté,
montrerait à la face de la gloire paternelle,
les cicatrices des blessures qu’il a endurées pour nous.
« Que toute langue te rende grâce, Seigneur Père,
pour le don inénarrable de ta surabondante charité.
Tu n’as point épargné le Fils unique de ton cœur,
mais tu l’as livré à la mort pour nous tous,
afin que nous ayons, devant toi, un si grand et si fidèle avocat ».