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Il est en effet celui
qui seul accomplit de grandes merveilles,
lorsqu’il change les éléments, multiplie les pains,
marche sur la mer et apaise les flots,
retient et met en fuite les démons,
guérit les affaiblis, purifie les lépreux
et fait se lever les morts,
lui qui redonne aussi
la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds,
la parole aux muets, et la marche aux boiteux,
et restaure sensibilité et mouvement aux paralytiques et déshydratés.
Que la conscience pécheresse crie vers lui,
à la manière
tantôt du lépreux fidèle :
« Seigneur si tu le veux tu peux me guérir » ;
tantôt du centurion :
« Seigneur,
mon serviteur git paralytique dans ma maison,
Et souffre violemment » ;
tantôt de la cananéenne :
« Aie pitié de moi, Fils de David » ;
tantôt de la femme au flux de sang :
« Si je touche la frange de son vêtement,
se disait-elle,
je serai sauve » ;
tantôt de Marie et Marthe :
« Seigneur,
Voilà que celui que tu aimes est malade ».
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