La vie religieuse en périphérie

le rapport 2017 "Eglise en périphérie"


Lancé en 2014 par la Conférence des évêques de France, le projet « Église en périphérie » a pour objectif de mettre en lumière les initiatives créatrices de liens conduites par les acteurs d’Église aux périphéries de la société ; il entend par « périphéries » toutes les réalités, géographiques ou existentielles, souffrant d’une manière ou d’une autre, en interne ou à l’externe, d’un déficit de lien : zones périurbaines ou monde rural, mais aussi par exemple handicap, prison, monde de la rue, etc.

Là où, dans les périphéries géographiques urbaines, les liens interpersonnels peuvent être fragilisés par la différence religieuse ou culturelle notamment, là où, dans le monde rural, la distance handicape la vie sociale, les acteurs d’Église s’engagent pour faire tomber les murs et créer du lien. Là où la personne, précaire, âgée, handicapée, malade, etc., est trop souvent perçue comme une charge et souffre de relégation, les acteurs d’Église s’engagent pour en révéler toute la richesse.

Chaque année, le rapport « Église en périphérie » éclaire des chantiers mis en œuvre par les acteurs d’Église pour témoigner de leur diversité, de leur beauté et de leur fécondité.

Le rapport 2017, réalisé en partenariat avec la CORREF (Conférences des Religieuses et Religieux en France), met d’abord en lumière la façon dont les religieux (ses) vivent en périphérie, à travers la restitution d’une enquête, l’interview de Sœur Véronique Margron, présidente de la CORREF, et une série de reportages consacrés à des initiatives portées par des congrégations religieuses partout en France. La seconde partie explore l’habitat partagé dans ses différentes formes, à travers des reportages, portraits et témoignages qui illustrent la richesse et la fécondité de ces nouvelles formes de cohabitations vécues avec les plus fragiles.