Qui sommes-nous ?

Les capucins sont des religieux de l’Ordre de saint François d’Assise (tout comme les frères franciscains et les frères conventuels).

L’espace qui s’ouvre devant vous est celui de ces hommes qui aujourd’hui vivent l’Évangile de Jésus-Christ selon la spiritualité franciscaine. Formant des communautés fraternelles rattachées à l’Église Catholique, ils se veulent particulièrement proches des plus petits dans la société par le travail, leurs engagements et leur style de vie. Ils sont présents dans plus de cent pays, sur les cinq continents. La prière et la contemplation sont une dimension importante de leur existence.

La Province de France est une division administrative de l’Ordre des Frères Mineurs Capucins, établie en France et en Belgique wallonne. Elle compte aussi une petite communauté en Algérie, et des frères en Centrafrique, au Tchad, en Éthiopie et en Haïti. Cette structure, la Province, veut être une vraie fraternité. Elle est composée de frères aux origines diverses : elle compte surtout des frères français et belges, bien sûr, mais aussi une dizaine de frères du Tamil Nadu (Inde), des frères du Rio Grande do Sul (Brésil), et un frère polonais.

Ils vous invitent à les connaître mieux, et, si vous le désirez, à les rencontrer "sur le terrain".


Nos origines

Le témoignage qu’a laissé saint François d’Assise, dans sa vie et ses écrits, a suscité tout au long de l’histoire des fondations nouvelles, des mouvements de renouveau et des réformes, au sein de sa famille spirituelle.

Ainsi, la fraternité fondée par Saint François d’Assise (les frères mineurs, « mineur » signifiant « plus petit ») est constituée aujourd’hui de trois groupes, qui ont chacun leur organisation propre : les Frères mineurs franciscains, les Frères mineurs conventuels, et les Frères mineurs capucins.
Les Capucins existent depuis 1525. En ce temps-là quelques frères mineurs d’Italie centrale, voulurent vivre une vie de prière et de pauvreté plus proche des intentions de Saint François. Cette nouvelle branche obtint assez vite d’être reconnue par l’Eglise et se développa rapidement, d’abord en Italie et ensuite, à partir de 1574, dans tout le reste de l’Europe. Le nom de capucins leur fut donné par les populations en raison du long capuce qu’ils portaient ; au début ce n’était qu’un surnom, mais il devint assez vite le nom officiel de l’Ordre.
Au sein de la tradition franciscaine, l’Ordre des Capucins représente la prépondérance de l’aspect contemplatif et érémitique. Ce caractère n’empêcha pas, toutefois, les frères de s’insérer rapidement dans la société, surtout dans les couches les plus humbles de la population. Dans le contexte de l’église catholique, l’Ordre est généralement considéré par les historiens comme une des composantes de grande importance dans la Contre Réforme, à côté des Jésuites. Aujourd’hui, les Capucins sont présents sur tous les continents.
Les sœurs Clarisses Capucines, qui sont des moniales, vivent du même esprit que les frères capucins.


Nous sommes chrétiens, de l’Eglise catholique, et nous voulons vivre l’Evangile à la manière de saint François d’Assise (1182-1226), notre fondateur. Nous sommes des religieux, et nous vivons en communautés de frères, à l’exemple de saint François. Simplicité, proximité du peuple, esprit fraternel dans nos maisons et dans nos activités au service de l’Eglise et des hommes d’aujourd’hui, caractérisent notre style de vie de capucins. A cela s’ajoute l’importance donnée à la vie contemplative.

Actuellement, les Capucins sont environ 10500 dans le monde, répartis dans une centaine de pays.


Parfois on nous pose la question : qu’est ce que c’est qu’un Capucin ? Quelle que soit notre réponse, elle doit toujours contenir une variante de la phrase : Un capucin est un frère qui prie. L’aspect contemplatif est, dès le début de la réforme capucine, une partie intégrale de notre vocation de frère. saint François d’Assise, comme nous le savons par son biographe saint Bonaventure, est devenu prière. Les premiers frères Capucins, au XVIème siècle, voulaient retrouver cette inspiration primitive de prière, de contemplation, d’oraison. Ils voulaient surtout cultiver une attitude contemplative envers tout ce qui existe. C’est cette attitude contemplative qui leur a permis, comme François, de découvrir la plénitude de notre vocation de frères dans laquelle nous sommes appelés à vivre en frères premièrement entre nous, mais aussi en frères avec toutes les femmes et tous les hommes, et avec toute la création. Et c’est à nous maintenant de nous engager, ou de nous réengager, dans cette voie évangélique.

Mais les Capucins primitifs, tout comme saint François, ont toujours été prêts à répondre à l’appel de la communauté qui les entourait, surtout à l’appel des plus démunis. On sait par les historiens que la réforme capucine a été vraiment établie parce que les frères sont allés au secours des victimes de la peste. L’ouverture aux pauvres fait partie intégrale de la réponse franciscaine capucine à l’appel de l’Evangile.

Cette précision a été renforcée récemment par le Conseil Plénier de l’Ordre sur la minorité. Il nous précise que, si le Capucin est un frère qui prie, il est avant tout un frère qui prie en tant que mineur. Le frère qui prie en mineur est celui qui contemple avant tout un Dieu qui s’humilie dans la crèche, sur la croix et dans l’eucharistie. Le frère qui prie comme mineur est celui qui ne perd jamais de vue ses frères et sœurs – surtout les plus démunis. Le frère Capucin qui prie contemple avant tout le Christ qui s’est donné pour tous les hommes qui s’est dépouillé, le Christ qui s’est abaissé pour porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. On dit que François a reconnu le Christ dans la petite église de Saint Damien parce qu’il l’avait déjà rencontré dans le lépreux et dans les pauvres.

Il me semble donc que notre réponse Capucine à l’invitation de l’Evangile doit toujours contenir ces deux éléments : contemplation et ouverture missionnaire aux pauvres, aux délaissés, aux démunis dans tous les domaines.

Frère André Ménard, février 2009


Pourquoi frères mineurs ?

François d’Assise a voulu que lui et ses frères s’appellent frères mineurs. Mineur a le sens de plus petit. Pour François, la notion de minorité dit mieux que celle de pauvreté l’identité des frères, leur vocation.
Etre des mineurs, c’est en quelque sorte un label évangélique, puisque c’est vivre comme Jésus qui dit : « Eh bien, moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert !  » (Lc 22, 27), et : « Vous savez bien que les chefs des nations leur commandent en maîtres et que les grands font sentir leur pouvoir. Il ne doit pas en être ainsi parmi vous : au contraire celui qui voudra être grand parmi vous se fera votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir. »(Mt 20, 25-28).

Comment les frères sont ils des mineurs ?

Dans la Règle de vie des frères, formulée par François d’Assise et ses premiers compagnons, il est dit : « Que tous les frères n’aient en cela aucun pouvoir ni domination, surtout entre eux (…). Et quiconque voudra devenir plus grand parmi eux, qu’il soit leur ministre et serviteur. Et que celui qui est plus grand parmi eux devienne comme le plus petit.  » (1Reg 5, 9-12)
« Et que nul ne soit appelé prieur, mais que tous soient d’une manière générale appelés frères mineurs. Et qu’ils se lavent les pieds l’un à l’autre. »(1Reg 6, 3-4)
« Que tous les frères en quelque lieu qu’ils se trouvent chez autrui pour servir ou pour travailler, ne soient ni camériers ni chanceliers, et qu’ils ne soient pas à la tête dans les maisons dans lesquelles il servent (…) mais qu’ils soient plus petits et soumis à tous ceux qui sont dans la même maison. » (1Reg 7, 1-2)

Et François disait : « Ils sont en effet appelés Frères mineurs pour cette raison que, par l’exemple et les œuvres aussi bien que par le nom, ils doivent être humbles à l’égard de tous les autres hommes de ce monde » (CA 58)

Être des mineurs, c’est demeurer au niveau du sol

A l’évêque d’Ostie, qui aurait beaucoup aimé que des frères deviennent évêques, François répondait de manière directe : « mes frères ont été appelés mineurs pour qu’ils n’aient pas la présomption de se faire plus grands. Leur vocation instruit à demeurer au niveau du sol et à suivre les traces et l’humilité du Christ. (…) Si vous voulez qu’ils portent du fruit dans l’Eglise de Dieu, maintenez-les et conservez-les dans l’état de leur vocation et ramenez-les, même contre leur gré, au niveau du sol. » (2C 148)


La vie franciscaine en quelques mots

extraits des Constitutions des frères mineurs capucins

La vie capucine ? une vie consacrée, brûlante d’amour pour le Christ

« Disciple authentique du Christ, exemple éminent de vie chrétienne, saint François d’Assise engage les siens à marcher joyeusement sur les traces du Christ humble et pauvre qui, dans l’Esprit, les conduira au Père. Brûlants d’amour pour le Christ et désirant nous conformer davantage à lui, contemplons-le dans l’anéantissement de l’incarnation et de la croix. Lorsque, dans une joie commune, nous célébrons l’Eucharistie, nous participons au mystère pascal et goûtons par avance la gloire de la résurrection jusqu’à ce qu’il vienne. Vivons généreusement les conseils évangéliques et d’abord ceux que nous avons promis : le célibat consacré à Dieu, la pauvreté, notre chemin privilégié de salut, et l’obéissance, expression de notre amour. » (n°2)
A l’exemple de nos frères qui nous ont précédés, « nous donnerons la première place à la vie de prière, surtout contemplative. En esprit de minorité, nous vivrons une pauvreté radicale tant personnelle que communautaire. Nous donnerons le témoignage d’une vie austère et d’une joyeuse pénitence par amour de la croix du Seigneur. (…) Nous serons de vrais frères les uns pour les autres. (…) En esprit de service, nous développerons notre élan apostolique sous diverses formes, principalement l’annonce de l’Evangile. » (n°4)

Action et contemplation

« Pour répondre avec fruit à notre vocation évangélique dans l’Eglise et dans le monde, menons fidèlement la vie apostolique qui unit contemplation et action, comme Jésus lui-même, qui a vécu essentiellement dans la prière tout en travaillant sans cesse à notre salut. (…) Que toute notre vie de prière soit imprégnée d’esprit apostolique et que toute notre action apostolique soit imprégnée de vie de prière. » (n°13)

Profession religieuse

« Je me donne de tout cœur à cette fraternité. Que par l’intercession de la Vierge Immaculée, de notre père saint François et de tous les saints et avec l’aide de mes frères, je puisse vivre pleinement ma consécration au service de Dieu et de l’Eglise » (n°20).

Suivre l’Esprit du Seigneur (saint François)

« Que chaque frère mène une vie digne de la vocation franciscaine et capucine qu’il a reçue de Dieu. (…) Nous avons laissé le monde : n’ayons donc d’autre désir, d’autre volonté, d’autre joie que de suivre l’Esprit du Seigneur et son action sainte et de toujours lui plaire. Ainsi nous serons vraiment frères et pauvres, doux, avides de sainteté, miséricordieux et purs de cœur. En un mot, nous serons tels que le monde pourra connaître par nous la paix et la bonté de Dieu. » (n°44)

Prier en frères mineurs

« Notre prière doit être l’expression même de notre vocation de frères mineurs. Elle est vraiment prière de frères lorsque nous sommes réunis au nom du Christ dans une affection mutuelle, car alors le Seigneur est présent au milieu de nous. Elle est vraiment prière de mineurs quand nous vivons unis au Christ humble et pauvre, présentant au Père le cri des pauvres et partageant effectivement leurs conditions de vie. » (n°46)

Prière franciscaine

« La prière franciscaine est une prière affective, une prière du cœur, qui conduit à l’expérience intime de Dieu. Quand nous contemplons Dieu, bien suprême de qui procède tout bien, l’adoration, l’action de grâces, l’émerveillement et la louange doivent jaillir de notre cœur. Discernant le Christ en toute créature, allons par le monde annoncer la paix, appelé à la conversion du cœur et inviter tous les hommes à la louange de Dieu. Nous serons ainsi les témoins de son amour. » (n°46)

La prière liturgique

« Apprécions pleinement la liturgie : elle est l’exercice de la fonction sacerdotale de Jésus-Christ, le sommet de toute l’action de l’Eglise et la source de la vie chrétienne. (…) Donnons la plus haute importance au mystère de l’Eucharistie et à l’office divin : saint François voulait que toute la vie de la fraternité y trouve son âme. » (n°47)

L’oraison

« Maintenons et développons cet esprit de contemplation qui marque si fort la vie de saint François et de nos anciens frères. (…) Pour ne pas laisser s’éteindre en nous l’esprit de prière mais le faire croître sans cesse, appliquons-nous chaque jour à l’oraison. (…) S’ils sont vraiment frères mineurs et habités par l’Esprit, ils ne cessent de prier intérieurement. Car prier n’est rien d’autre que parler cœur à cœur avec Dieu. » (n°52)

Prier la Vierge Marie

« Nous honorerons de façon spéciale, tant par le culte liturgique que par la récitation du chapelet, Marie, la Mère de Dieu, la Vierge Immaculée, fille et servante du Père, mère du Fils, épouse de l’Esprit Saint, vierge faite Eglise, selon l’expression de saint François. Nous propagerons la dévotion mariale dans le peuple. La Vierge marie est notre mère et notre avocate, la patronne de notre Ordre ; associée à la pauvreté et à la passion de son Fils, elle est, l’expérience en témoigne, le chemin pour accéder à l’esprit du Christ pauvre et crucifié. » (n°54)

Sobriété de vie et solidarité

« Notre pauvreté individuelle et communautaire, pour rester vraie, doit être la manifestation d’une pauvreté intérieure qui n’ai jamais besoin de se justifier. Cette pauvreté demande un style de vie simple et sobre dans le vêtement, la nourriture et le logement ; elle exige le renoncement à toute forme de pouvoir, qu’il soit social, politique ou ecclésiastique. Vivons dans une solidarité constante avec les multitudes de pauvres de cette terre. » (n°60)

Partager la condition des pauvres

« Nous approuvons les frères qui, dans les situations propres à leur pays, vivent avec les pauvres et partagent leur condition et leurs aspirations : ils les aident ainsi dans leur évolution sociale et culturelle et mes ouvrent à l’espérance chrétienne. » (n°60)

La manière de travailler

« Saint François exhorte ses frères à travailler avec conscience et en présence de Dieu. Son exemple témoigne de la dignité du travail. Par le travail, il a voulu participer à la condition humaine. (…) Diverses formes de travail peuvent convenir à chacun selon la variété des dons reçus de Dieu et de ses propres capacités. Nous n’accepterons que les ministères et les tâches compatibles avec notre vie en fraternité et répondant aux besoins de l’Eglise et des hommes. Les activités qui s’accordent le mieux avec notre vie sont celles qui manifestent plus clairement la pauvreté, la minorité et la fraternité, car pour nous aucun travail n’est moins estimable que les autres. » (n°75.77)

Le témoignage des frères en diverses situations

« Les frères développeront les formes traditionnelles d’apostolat : missions populaires, retraites, confessions sacramentelles des fidèles, visite des malades, aumônerie de prisons (…) Dans les formes nouvelles d’apostolat, ils iront de préférence vers ceux qui, en raison de leurs conditions de vie, échappent à la pastorale ordinaire, tels que les jeunes en difficulté pour leur vie chrétienne, les immigrés, les ouvriers, les gens écrasés par les soucis d’ordre économique ou en butte à la malveillance ou au racisme. (…) Le témoignage des frères sera plus facilement compris et mieux accueilli sils vivent proches des gens au cœur simple et se comportent en vrais mineurs dans leur style de vie comme dans leur langage. » (n°147)

Vie en frères

« Accueillons-nous mutuellement, avec reconnaissance, comme des frères donnés par Dieu les uns aux autres et riches de dons différents. Partout où nous vivons, réunis au nom de Jésus, ne formons qu’un cœur et qu’une âme et tendons sans cesse vers une plus grande perfection. En vrais disciples du Christ, aimons-nous mutuellement de tout cœur, portant les fardeaux et les faiblesses les uns des autres. » (n°84)

Attitudes fraternelles

« Présents dans le monde pour le service du Dieu vivant, dans la charité, l’humilité et la joie franciscaine, nous travaillerons à faire régner la paix et le bien pour le progrès du monde et de l’Eglise. » (n°98)

Pénitence et joie

« En grande ferveur et joie spirituelles, saint François d’Assise fonda sa vie sur les béatitudes évangéliques et ne cessa de prêcher la pénitence, invitant par son exemple et sa parole tous les hommes à porter la croix du Christ. Et il voulut que ses frères soient des hommes de pénitence. (…) Bien que pénitents, les frères doivent toujours et plus que d’autres se caractériser par la joie et une charité délicate et affectueuse, à l’exemple des saints de l’Ordre, qui étaient rigoureux avec eux-mêmes mais pleins de bonté et d’attention pour les autres. » (n°101-102)

Un cœur prêt

« Docile à l’Esprit du Seigneur et à son action sainte, notre fraternité accomplit son service dans l’Eglise en travaillant à l’évangélisation par l’action et la parole. (…) Le principal apostolat du frère mineur est de vivre au milieu du monde la vie évangélique dans la vérité, la simplicité et la joie. (…) Les frères, en vrais disciples du Christ et fils de saint François, n’oublieront pas que la vie apostolique demande un c ?ur prêt à porter la croix et la persécution jusqu’au martyre pour la foi et le salut du prochain. » (n°144-145)

La prédication

« Héraut du Christ, saint François, affermi par l’autorité de l’Eglise, parcourait les cités jetant partout la semence évangélique. (…) A son exemple et fidèles à la tradition de notre Ordre, les frères prêcheront la Parole de Dieu dans un langage accessible et en pleine fidélité à la sainte Ecriture. Cette Parole de Dieu qui est le Christ, les frères sauront la graver profondément en eux-mêmes. » (n°148)

Le sacrement du Pardon

« Dans l’esprit du Christ Pasteur, les frères prêtres annonceront le pardon des péchés dans le sacrement de réconciliation. Ils se rendront volontiers disponibles pour entendre les confessions : ce ministère convient pleinement à des mineurs et s’exerce souvent au profit de fidèles les plus pauvres spirituellement. Leur zèle exprimera la sainteté et la miséricorde de Dieu ; il manifestera leur charité, leur patience, leur prudence et leur respect de la dignité des personnes. » (n°149)

L’engagement missionnaire

« La tâche d’évangélisation, qui est un devoir de toute l’Eglise, notre Ordre veut en prendre toute sa part. Il considère et assume l’œuvre missionnaire comme l’une de ses principales obligations apostoliques. Sont vraiment missionnaires tous les frères qui, en quelque partie du monde, apportent la joyeuse nouvelle du salut à tous ceux qui ne croient pas au Christ. » (n°174)

Avec la Vierge Marie, Mère du Bon Pasteur

« Les frères se souviendront que saint François a voulu envoyer ses frères dans le monde comme le Christ ses disciples : pour que, dans la pauvreté et une confiance totale en Dieu notre Père, par leur vie et leurs paroles, ils soient partout des messagers de paix. Une mission si importante, nous la confions à l’intercession de la Vierge Marie, Mère du Bon Pasteur, : elle a donné le jour au Christ, lumière et salut des nations et, au matin de la Pentecôte, elle était présente dans la prière aux premiers pas de l’évangélisation que suscitait l’Esprit Saint. » (n°179)