Le 20 mai 2016 après-midi,le frère Marcel Jouneau s’est endormi dans la paix du Seigneur âgé de 81 ans, à Harar (Éthiopie).
La messe des funérailles a été célébrée ce samedi 21 mai à l’évêché de Harar
Notre Frère Marcel Jouneau est né le 2 août 1934 à Sucé (44),son père étant sabotier. Orphelin très jeune de ses parents, il a bénéficié de l’affection d’une tante qui l’a accueilli parmi ses enfants à Carquefou (44). Ayant un oncle capucin missionnaire, très jeune il fit état d’une vocation missionnaire et à l’âge de 12 ans, il est entré à l’école Saint-Fidèle à Angers où il a fait toute sa scolarité jusqu’à son entrée au noviciat le 5 septembre 1954 au Mans sous le nom de frère Armand. Après ses premiers vœux le 8 septembre 1955, il a fait deux ans de philosophie à Tours (37) suivis du service militaire de juillet 1957 à octobre 1959. Au retour à Tours, il a dû faire 7 mois au sanatorium du Clergé de France à Thorenc (06). Son état de santé s’étant révélé moins grave que diagnostiqué, il a repris ses études de théologie à Hirsingue (68) où il a fait profession solennelle le 17 septembre 1961. Il a été ordonné prêtre à Tours le 14 mars 1964. Après une année de pastorale à Marly-le-Roi depuis Paris-Molitor, il a été vicaire à Calais durant un an. En préparation de son départ en Éthiopie, il a rejoint Paris-Molitor , et il est arrivé en Éthiopie, à Doubbon en octobre 1968. Il a séjourné à Midagdou de 1969 à 1984. Au retour d’un congé en France, il a rejoint Djarra où il restera jusqu’en 2011, moment où il est accueilli très fraternellement par Monseigneur Woldetensae à l’évêché de Harar car il ne souhaitait pas retourner en France. Après avoir reçu le sacrement des malades, il est décédé ce jour 20 mai 2016.
Avec son départ pour la maison du Père, c’est une grande et belle page qui se tourne pour la présence des frères de la Province de Paris et plus généralement des frères capucins français en Éthiopie. Que le Seigneur accueille notre frère auprès de Lui et l’associe dans la joie à tous ceux qui ont servi, peiné et aimé en ce pays d’Éthiopie dont les frères nous restent proches dans notre commune mémoire. Et que Dieu en soit béni.